Te voilà mon Noam, à présent petit homme, Je me souviens encor, quand tu n'étais qu'un môme, Déjà, autour de toi, toi notre benjamin, Nous étions tous à rire, en tes jeux de gamin.
Du haut de tes neuf ans, personne n'imagine Le bonheur que je prends, un peu ma cocaïne, À aller t'emmener et puis te rechercher, Que ce soit à l'école, au gan, ou te garder.
En chacun des trajets, on rigole, on papote, Je ne suis plus papy mais suis plutôt "ton pote", "Qu'as-tu fait à l'école ?" ou je t'offre un bon mot Par toi je reste jeune et ne suis qu'un marmot.
Tu demandes parfois que les deux on entonne L'air créé pour Ruben, adapté à Yaron, Et réécrit pour toi, chanson d'éternité, Les trois cousins soudés en leur fraternité (1).
Et que D. te protège à tant offrir au monde Ton sourire éclatant défiant la Joconde ; Léonard de Vinci repeindrait son tableau Rien qu'à t'avoir connu pour le rendre plus beau.