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Charly LELLOUCHE

Mourir au bord de l'eau

Le soleil était gris, l'horizon vaporeux,
En ce ciel nuageux, à peine lumineux,
Fidèle à ma promesse, en fin de matinée,
Je marche au bord de l'eau, comme en chaque journée.

Là, flottant sur la mer, j'aperçois le déchet,
Je m'approche, curieux, quel est donc cet objet ?
Et, lorsque le ressac à mes pieds le transporte,
C'est un être marin, la bête est déjà morte.

Flasque, l'être de feu, translucide et visqueux,
Est prédateur de l'onde, échoué, langoureux,
D'une taille imposante (1) et qui ose être muse,
Car l'ombrelle géante est l'infâme méduse.

22 Mars 2005

(1) à peu près de la taille de 3 mains ouvertes