Un corps qui se drogue, les papilles en émoi, Et me voici soudain tel un dieu, tel un roi. Je m'enfonce dans le plis des draps couvert d'or, Pour que ne subsiste que les os de ce corps.
Ame infame qui vit de passions meurtrière, Un achille sur les talons, une guerrière, Je dresserai des temples en vertu de ta peau, Et j'y ferai couler des fleuves d'or et d'eau.
Te couvrir de bronze, tu deviendras statut. T'immoler dans le lieux où tu aura vécu. Et je n'aurai de cesse de graver ton nom, Sur les stelles qui, à l'aube, domineront. C.a.C 2010
