Il pleut dans tes yeux sombres et le temps est morose. Prisonnier perdu sur ton île déserte, Souviens-toi que j'aimais te dessiner des roses Et qu'à présent c'est sur l'ennui que je disserte.
Lorsque ton regard triste, tourné vers l'océan, Verra dans le lointain ses horizons froissés, Tu sauras désormais qu'au bout quelqu'un consent A mettre un peu de rêve dans ton cœur blessé.
Tu auras fait de moi une fidèle muse Qui conserve en son sein l'amitié improbable D'une paire complice, qui ensemble s'amuse De ce lien tenace et si imperturbable.
De ton ombre à présent, je suis prisonnière. La chaleur de mes larmes est mon seul réconfort. Et mon cœur qui s'épuise se souvient d'hier, Car il essaie encore de se montrer fort.
Ma peine fond et coule en larmes sur mes joues. Pourquoi est la question qui ébranle mon cœur. Je me demande à quoi mon Roi de Carreau joue. Je regarde sa montre, mais elle compte en heurts.
