Les yeux fermés, dans ton esprit, en liberté, Tu restes suspendu à son immensité. Entre l'alpha et l'oméga tu vagabondes, Mais désormais tu ris et contemples le monde. Face à ceux que tu lies dans tous tes interlignes, Dans les mots que tu tais mais que pourtant tu signes, Tu dis ce qui se vit dans les doux interstices D'un cœur où chaque jour soigneusement se tissent Des hymnes à l'amitié sur des tapis de fleurs, Des rêves emplis de joie sur des films en couleurs.
Et généreux, tu donnes, tu reçois et tu donnes. Et comme tu respires, au temps tu t'abandonnes. Au temps tu t'abandonnes. Autant tu t'abandonnes. Autant tu abandonnes. Aux autres, tu pardonnes.
Tu donnes sans compter ce qui n'a pas de prix. Tu ne te soucies plus de tout ce qui est pris. Chiffres et unités ont tous été gommés. De l'inconditionnel, te voilà diplômé. Dans le moindre regard que d'amour tu soulignes, Charité, compassion et tendresse s’alignent Pour devenir les pierres d'une cathédrale, Lieu de réconfort où règne ta morale. Tes hymnes à l'amitié, très fort y sont chantés Tes rêves emplis de joies, sans cesse, projetés.
Et généreux, tu donnes, tu reçois et tu donnes. Et comme tu respires, au temps tu t'abandonnes. Au temps tu t'abandonnes. Autant tu t'abandonnes. Autant tu abandonnes. Mon Dieu, le réveille sonne !
