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Bernard PYNTHE

Simorgh

J’ai vu un bref instant, une plume qui volait
De l’aile de la Simorgh, elle s’était détachée.
Passant devant mes yeux, et mon front caressant,
Aussitôt disparue, emportée par le vent.
Ce ne fut qu’une lueur, mais l’éclair m’éblouit
Par toutes ses couleurs et sa Beauté infinie
De quelle Nature était, l’Oiseau qui la portait
Et d’où lui provenait, autant de Majesté ?
Par cette merveille, aveuglé subjugué,
Elle n’est qui n’est rien, à l’Oiseau comparée.
Je ne suis plus le même, mon cœur n’a qu’une finalité
Il n’a plus qu’une quête, voir l’Oiseau tout entier.
Impossible, je le sais, je serais aveuglé
Perdre même la vue, pour le voir, l’approcher.