Des larmes éphémères Dans nos regards naissaient, Relisant les mots simples Que nos mains ont écrit, Et décrivant le temple Que nous avions construit, Quand nous dormions ensemble Et partagions nos vies.
Des larmes éphémères Dans nos yeux las brillaient écoutant les musiques Par nos cœurs composés Pour les orgues impudiques De nos corps enlacés Dans les cieux édéniques De nos nuits passionnées
Des larmes éphémères Nos deux visages troublaient Imaginant le monde Que nous avions bâti De nos pensées fécondes Les soirs d'insomnie Où les heures, les secondes Riment avec infini.
Des larmes éphémères Sur nos visages coulaient Récitant les poèmes Que nous avions avions gravé Sur le tronc de vieux chênes Sous lesquels allongés Nous oublions nos peines Vivant l'éternité.