Tout là-bas j’ai laissé un morceau de mon cœur, En ce très vieil Olympe émergé de l’abîme. À nouveau j’aimerais endurer sa chaleur, Saigner à son basalte, exulter à sa cime.
J’aimerais retrouver les dansants vacoas, Le phaéton gracile et le noble papangue, Les bassins, les îlets, — leurs grands poinsettias , — Des goyaviers la chair et le goût de la mangue.
Je voudrais tant revoir Omega Centauri, Ce cargo vermillon exhibant son naufrage, Entendre roucouler une tourtrel péi,
Patiemment traquer le baliste qui nage, Marcher sous la cascade ou sur le sable noir, Puis, devant le lagon, laisser venir le soir.