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Badr Alaoui Mrani

Poète urbain

Oh que oui, patience

En vie le jour le jour

Esprit vigilant, méfiance

Le travail nous joue des tours,

J’ai l’œil d’une caméra, le zoom d’un poète urbain.

Je fais de la différence de l’effet un boom ;

Je ne m'intéresse pas à vos discours bien roulés, à vos blagues littéraires, à vos machines.

Je suis patient au-delà de la patience dans ce foutu pays de déchéance.

Société malade psychologiquement, hypocrite, schizophrène ;

Et les moutons comme toi subissent le dur quotidien difficile qui est leurs pennes ;

La grande majorité de notre société est marginale, tombée sur le chemin du destin et les gagnants sortent et râlent.

Qui dit sport dit budget et argent : dans ce foutu pays vivent que les privilégiés ;

En fait, je ne suis pas ton copain copinage et tralala, ni ton poète, ni ton journaliste urbain, ni même ton agent.

Ma patience casse la pierre, c'est comme la paix rêvée d'un rameau d’Oliver.

Je n'attends rien et personne, j’attends mon jour, le déclin ;

Le repos de mon âme sur un doux oreiller, état d’âme austère, le cœur, les sentiments dans le frigo, expressions faciales anesthésiées,

La patience a des limites, a un point, a une fin ;

L’homme, c'est l’homme et le style, à part ça, ce n'est que du brouillard.

J’hallucine, la femme veut devenir contre la nature, l’homme et la femme à la fois ;

Allez fil, c'est midi pile, j’aligne les boules, mes lignes comme des jeux de billard.

Je patiente comme un chameau, j’attends chaque soir l’arrivée à mon oasis rêvée, la maison, ma station ;

Soyez patients pour gagner un trophée de laurier à rameaux ;

Soyez des athlètes disciplinés et éduqués de l’Olympique nation ;

Prose urbaine, t’ai, elle est ma flamme olympique, ma passion.