Je représente ma plume de plomb ; j’étale, je manifeste à ma façon une fessée lyrique sur un fond blanc que j’ai immortalisé à travers le temps ; écrire, c’est ma seule manière de m’exprimer, je ne connais pas la mode sans égoïsme sans frimer ; l’écriture, la prose, ma seule échappatoire, mon code, Ali baba et les quarante voleurs restent les mêmes ; les mêmes problèmes dans notre société dans notre quotidien la politique chez eux ne nous mène à rien, c’est un système conçu pour les milliardaires et les riches ; sans entrée dans les détails tous les citoyens connaissent les problèmes, je n'attends rien d’eux ils sont tous des pions le citoyen veut ses droits de la liberté dans ce pays son vœu et sa mission il veut s’épanouir, étudier et se faire hospitaliser dans de bonnes conditions, le droit aussi à la liberté d’expression, mais moi je suis conscient et je n'attends rien de vous ; vous êtes figé dans le temps des statuts debout vous êtes dépassé votre fin approche ; Ce pays à la maladie de l’hypocrisie et la fauche, ils ont troué les caisses et vidé les poches ; des discours, hallucinogènes rêve mon frère, il ne va régler rien de rien, il va encore et encore voler tes richesses et ton pain ; je crois plus aux élections et à tous leurs politiciens, je suis le peuple et mon pays, c’est le mien que des voleurs des hypocrites et des grands menteurs ; nos citoyens ne sont pas des révolutionnaires pour leurs biens, mais ils préfèrent se lamenter sur leurs sorts et l’hypocrisie, les larmes et les pleurs, j’étale, c’est mon espace d’expression où je peux verser des lignes à ma manière avec laquelle je peux slamer et tirer mes rimes dans ces cœurs de pierre ; j’ai l’œil, je suis là et ici, je m’exprime un poète observateur.