Lorsqu’au déclin du jour, la nuit en robe sombre, Recouvre tendrement la terre de son ombre, Le rossignol éteint ses derniers trémolos, Charmeur des amoureux, ô ravissant oiseau ! Le frisson de la vie, léger battement d’ailes, S’envole reposer aux demeures éternelles Et le rosier ébroue de son geste élégant Les restes de l’ondée tombés du firmament. C’est l’heure exquise et pure où les bruits se reposent Rien ne bouge ni ne crie que le calme des choses, J’aime déambuler dans ces voiles de nuit, Les pieds nus dans la mousse Pour rêver à minuit !...