A l’heure où les nuages cessent leur vagabondage, Lorsque le crépuscule prend la teinte d’airain, Pose sa main gantée aux reflets de satin, Sur votre peau tiédie de ce jour de passage.
M'aimerez-vous alors d'un amour infini, Votre coeur débordant de tendresse profonde Nous menant malgré nous aux sources de la vie, Sur des rives lointaines où nos corps se confondent.
Au creux de mon épaule, aux portes de la nuit, Me raconterez-vous vos folles espérances, Vos désirs de toujours et vos songes enfuis Vos frissons suspendus aux portes de l'absence!
M’aimerez-vous encore à l’ombre de vos rêves, Quand la flamme brillera aux prunelles de vos yeux, M’aimerez-vous demain au seuil du jour qui lève Son rideau de velours en couleur camaïeu ?...