Quand la clarté s’estompe, que le soleil décline, Que le jasmin répand son parfum oriental, J’y viens souvent le soir bercer ton âme câline, Seuls les cris des oiseaux blessent ce calme sidéral !
Ta tendresse n’est plus qu’un souvenir fugace, Qui plane sur la terrasse rappelant le passé, Mes deux bras amoureux, en étreinte se glacent, Ne pouvant retenir ton corps évaporé !
Je te parle à voix basse pour écouter chanter Ces si beaux mots d’amour que tu savais me dire, La lune en magicienne les accroche à sa lyre, Pour argenter mes nuits de femme inconsolée !
Dans les arbres voisins frissonnant à la brune, Le vent en confident y cache les secrets D’une douceur envolée là-bas sur la lagune, Céleste souffle d’un ange au goût d’éternité !
