Vous souvenez-vous Belle de nos tendres adieux A l’heure matinale où les corbeaux croassent, Vos doux bras étreignant mon souvenir fugace, La perle de rosée brodée au coin des yeux !
Vous en souvenez-vous de nos amours d’antan, Bien avant que mon âme ne prenne son envol ? Rappelez-vous Ô chère de nos étreintes folles, Ma Douce tant aimée de mes tendres printemps !
La mort à mon départ a planté des épines Dans votre cœur épris de tendresse câline, J’y déposerai pour vous le plus doux des baisers !
Les larmes cristallines de vos pleurs en sourdine Se tariront un jour comme les gouttes de l’ondée, Croyez à mon amour, ma Mie, à tout jamais !