Vos
poèmes

Poésie Française : 1 er site français de poésie

Vos<br>poemes
Offrir
ce poème

André GUEVARA

L'école des Tournesols de Cheviré-le-Rouge,

Au cœur de Cheviré, dans la rue des Richaudets,
Cette rue allant de Jarzé à Fougeré,
Village de merveilles flanqué de son école,
Où sur le mur sont peints : cartable et tournesols.

Des Fontenelles aux Essarts, ou bien à Cheviré,
De la rue du Lavoir à la rue de la Louée,
Devant cette école, le jour de la rentrée,
Sur le trottoir, ils sont tous rassemblés.

Les parents et enfants devant attendaient.
Les maîtres à la porte, accueillants et troublés,
Contemplaient un instant de leurs yeux confus,
Le visage des enfants au regard éperdu.

Magalie, Cécile, Frédérique et Lilian,
Enseignants de l'école de ces moments,
Montrent aux enfants leur place destinée,
A apprendre à écrire, dessiner et penser.

Chacun dans sa classe, le cartable posé,
Le regard au tableau et d'un plaisir ignoré,
L'enfant découvrant ces choses merveilles,
Font rêver son esprit et marquer ses oreilles.

Crayons et papiers, récits fabuleux,
Les maîtres savants font briller leurs yeux,
Au bord de la fenêtre, l'oiseau indiscret,
Regarde ces enfants à leur part fascinés.

L'odeur de la cire et des morceaux de craies,
Resteront pour les sens une rime ornée,
L'attention suivra dans l'ordre du temps,
Et le temps passera en progrès éclatants.

Cloche de fin, détente et récréation,
Moment véritable d'insolente évasion,
Ces enfants à la tendre naïveté,
Voient avec candeur un repos mérité.

École de paysages et pleine de mots
Aux murs d'images, de fleurs et d'animaux,
L'école des Tournesols de Cheviré même,
Aurait pu inspirer, Prévert et Carême.

Mais les journées d'école sont bien longues,
Laissant nos petites têtes blondes,
Par le bourg qui s'endort et fortement épuisées,
Errer dans leurs rêves et tourments mérités...