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André GUEVARA

A notre belle église Saint-Médar...

La haut, tout en haut de cette belle église,
Le jour se lève et du bout de son clocher,
On perçoit les formes que la lumière tamise,
Réveillant lentement notre belle cité.

Là, depuis tant d'hivers, les pigeons retirés,
Trouvent contre la nuit, un refuge assuré,
Surveillants de l'autel et fidèles de l'office,
Les voici à nos yeux les gardiens de l'église.

Traversant les siècles et maintes fois restaurée,
Notre église a su fuir à grands pas, les tyrans redoutés,
Un genou à terre avec un regard sur le chœur,
Qui abrite ses saints nous donnant leurs faveurs.

Avec sa voûte Plantagenet, qui se veut magnifique,
Dont les murs sont émus et objet de convoitise,
Admirons ses beaux vitraux et toutes leurs grâces,
Que la lumière éclaire et traverse avec audace.

Entre deux encens, à côté de la sacristie,
Des vêtements liturgiques, ces somptueux habits,
Portent à nos sens, leurs marques d'histoire,
Et mourons s'il le faut, mais gardons notre patrimoine.

Sainte Emeurance, saint François et Saint Médard,
Fervents témoins de l'histoire de ces arts,
Peuvent être admirés par un sujet chrétien,
Mais aussi par un fol ignare ou bien un païen.

Et lorsque la nuit tombe, tombe lentement,
Les formes se confondent en noir frémissement,
Les pigeons, mémoires de tous ces trésors pieux,
Peuvent maintenant, sans crainte, fermer leurs yeux...