La Déesse De La Lune
Je me Suis élevée à Mon horizon,
Les Dunes de la fierté sont en Passion,
Douces et rebelles sont Mes raisons,
Ô sensuel Astre de toute saison.
Moi Seule dévoilée au Minuit bleu,
Ma chair blonde et luisante au Milieu,
De cent lieux épuisés par les amoureux,
Regorgés de Mes charnels feux.
Ô Dame Reine des lumières sereines,
Des calmes Mers aux fleuves écharnés Je Suis la Gardienne,
Porteuse d’Une clé mariée à Ma main Marraine,
Je M’ouvre le Cœur aux Marées que Je sème.
Pudique Mes courbes s’échelonnent,
Se fondant harmonieusement à la Robe noire de la Nuit que J’
Devêtue et Parfaite,
Rien ne M’achète,
Je danse dans les yeux, gratuite.
Puis Je M’en retourne à Mes quartiers,
Des fenêtres Je disparaîs en Entier,
En Secret on me sait toujours Présente mais discrète,
Car en Soi Je fais la fête, Divine et Coquette!
Ô Mage de Lune
À ta Lumière,
Oh Toi ange gardien,
Gracieuse geôlière de la lune,
Nocturne,
Qui, caressée par le vent marin
Apporte la tendresse des désirs humains,
Car en tes insondables mains
Peut résider un trésor sans remords,
Encore plus fort que la mort.
Néanmoins, toujours dans ces mêmes mains,
Se dresse 2 ombres reptiliennes protégeant ton sein.
Dès lors, puisse l'ombre lunaire révéler Notre visage lumin
Et tracer notre passage des étoiles d'or quittant Nos cheve
Et puisse notre chemin devenir le reflet,
Subtil,
De Notre Amour sans fin pour la vie,
Fragile,
Qui s'étire doucement vers Notre rivage secret.
