Vos
poèmes

Poésie Française : 1 er site français de poésie

Vos<br>poemes
Offrir
ce poème

Ambroise REVEL

Résurrection

Soyez béni Seigneur, pour votre grande bonté !
J’étais un grand pécheur, je Vous ai offensé,
Mais Vous m’avez montré oh combien j’avais tord
Et m’avez racheté par votre Sainte mort !

Avant cette rencontre avec mon Créateur,
Je menais une vie bien fade et sans saveur.
Je me moquais sans cesse de ces quelques croyants,
Que je trouvais naïfs et quelque peu navrants.

J’ai été éduqué dans le mépris de Dieu
Et de tous ces mystères, insultes à la raison !
La science était mon dieu, mon unique passion,
Mais au fond de moi-même je n’étais pas heureux.

Des études brillantes, un métier passionnant,
Des amis en grand nombre et quantité d’argent,
Furent ce que la vie, m’a toujours accordé.
Mais au fond de mon âme, le vide se faisait !

Malgré tous ces présents que la vie me donnait,
Un mal- être profond naissait de jour en jour.
Quand je me trouvais seul, le silence m’effrayait
Mais à l’appel de Dieu, je restais toujours sourd.

Pour combler cet abîme, je remplissais mon âme
De plaisirs bien futiles, marchant sous l’oriflamme
D’une société athée, qui cherche son bonheur
Dans la consommation de funestes douceurs.

Mais tout ceci fut vain et je me morfondais.
Dans mon âme meurtrie, le vide se faisait.
J’étais comme un bateau ballotté par les flots
Qui coule peu à peu, s’enfonçant dans les eaux.

Ne pouvant supporter une telle souffrance,
Je décidais de fuir, d’affronter le silence.
Vagabond, je partis, parcourant la campagne
Les bois et les forêts, gravissant les montagnes.

Le ruissellement de l’eau et le chant des oiseaux
Apaisèrent mon âme, soulagèrent mon fardeau.
Le soir je m’asseyais en un lieu silencieux
Pleurant à chaudes larmes en contemplant les Cieux.

Deux mois passèrent ainsi à errer loin des hommes
Cherchant avec ardeur à comprendre qui nous sommes !
Dans mon for-intérieur, je suppliais le ciel
De se manifester pour adoucir mon fiel.

C’est alors Ô mon Dieu que dans votre bonté,
Vous avez répondu à ma supplication.
Mon cœur s’ouvrit soudain à la révélation
Et mon âme bouleversée trouva enfin la paix.

Durant toute ma vie, j’étais un misérable
Aveuglé par l’orgueil et par la vanité,
Mais Vous m’avez guéri de ces vices détestables
Et m’avez pardonné mes trop nombreux péchés.

Le soir quand je suis seul, j’aime à me retirer
Et admirer longuement la belle voie lactée.
J’y trouve le silence que j’ai longtemps cherché
Et dans lequel enfin, le bon Dieu m’a parlé.

Oh mon très doux sauveur qui réjouit mon cœur,
Je Vous louerai toujours pour m’avoir racheté !
Malgré mes trahisons, Vous m’avez écouté
Et Vous m’avez ouvert les portes du bonheur.

Sainte Vierge Marie, mère de mon Seigneur,
Portez à votre Fils mes plus humbles louanges
Afin qu’une fois mort je puisse avec les Anges,
Chanter éternellement son infinie grandeur.

Ainsi soit-il.