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alexandre gaillez

la mésange et la chauve souris

le pauvre Leilan , solitaire prince des poètes
Débarqué comme beaucoup d'une autre planète

Ni de mars ni de Vénus, ces être taciturne
S'il faut en nommer une , arrive tous de Saturne



Une chauve-souris discrète, s'en revenant de chasse
Vite une mésange perdu, et qui cherchait sa place

Dans ce matin d'hiver et de frugalité
La chauve-souris Fut émue de tant de fragilité

Sachant la solitude dure à certaines âme
Proposa sa compagnie pour adoucir le drame

“ malgré la pénombre, ne crains pas mon décor,
J'ai comme toi le sang chaud et voudrais vivre encore

la mésange oublia un peu ses ennuis
Et le monstre ailé finit par être séduit

Au fil des journées, il fut tout étonné
De s'attacher à celle que le hasard avait amené

il sentait peu à peu son cœur se faire moins dur
Et c'est maigre ailes prendre de l'envergure

mais la nature en chacun reprend vite sa loi
Et l'oiseau rassuré voulu qu'on l'admira

il paradait sans cesse, voulant faire merveille
exhibant ses couleurs aux éclat du soleil

et les notes fragile dont l'autre était épris
n'avais plus pour lui que le son du mépris

Fini la connivence et la belle complicité
L'animal nocturne voulu l'explicité

“ le ciel te fit ainsi, mais ne me voulu pas comme ça
S'il me faut une compagnie j'aimerais qu'elle m'estima “

-” pour briller à mes yeux, timide créature,
Tu dois chanter bien mieux et soigner ta parure

Vois comme le jardinier s'émeut et me complimente
je lui apporte le printemps et ma vision l'enchante

tu effraye les enfants dans ta robe sombre
Tu aurais à gagner à rester dans mon ombre

Manquant d’assurance, et craignant l'orgueilleux
Le mammifère blessé redevint silencieux

Ramassant ses illusions sans faire plus de scandale
renonça à jamais aux choses sentimentales