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Alexandre CAILLIEZ

Aurore

Le jour ressemble encore à la nuit, sombre et froid.
Mes pas foulant le fantôme noir du passé,
Tombant, comme beaucoup, dans ce typhon étroit,
Dans cette nostalgie où tous se sont noyés.
Revivant ces moments agréables d'été,
Où les oiseaux chantaient sous un ciel turquoise,
Alors qu'ici le toit pleure et le cœur s'embrase,
Mes souvenirs me transperçant tel une épée.

Ô bruit doux de la pluie résonnant en moi,
Puisses-tu seulement m'apaiser quelques instants ?
Pourrai-je à nouveau rire ? Je nage en plein effroi.
Pourrai-je à nouveau aimer ? Mon âme est néant,
Désormais, puisqu'elle a su me rendre poussière.
Je me sens bien seul, mais je ne veux voir personne.
Quelles erreurs ai-je commises pour choir du trône ?
Et faire d'une belle vie une ancienne ère ?

Je me sens vide sans toi, que j'ai tant aimée,
Marchant seul dans ta ville où j'étais invité,
Foulant ainsi ces parcs où subsistait l'amour
Que tu m'avais promis d'éprouver pour toujours.
La tristesse m'envahit et l'orage gronde,
Et pourtant je ne cesse de marcher devant,
Mes pas accelerant au rythme d'une fronde,
Me portant en suivant le mouvement du vent.

Tu m'as montré l'autre facette de la vie,
Tu m'avais rendu si heureux, en peu de temps,
La logique me rend malheureux aujourd'hui,
Disant que je m'écroule, que je meurs... Et pourtant...
Et pourtant, me voilà face à la mer, bien droit,
Je regarde l'horizon, en cette nuit noire,
Etrangement, voilà que je ne pleure pas,
Nous ne sommes toujours censés, on peut le voir.

Le son des vagues a réussi à me calmer.
Elle est partie, certes, mais je suis un Homme !
Ce n'est une femme qui me feras tomber !
Se termine mon ancienne vie monotone.
Je vais donc profiter de ce monde fait d'or,
La vie est si belle, il faut juste en profiter,
Puisque rien n'est mieux que de toujours avancer !
Pour la première fois, je contemple l'Aurore.
Le jour ressemble encore à la nuit, sombre et froid.
Mes pas foulant le fantôme noir du passé,
Tombant, comme beaucoup, dans ce typhon étroit,
Dans cette nostalgie où tous se sont noyés.
Revivant ces moments agréables d'été
Où les oiseaux chantaient sous un ciel turquoise,
Alors qu'ici le toit pleure et le coeur s'embrase,
Mes souvenirs me transperçant tel une épée.

Ô bruit doux de la pluie résonnant en moi,
Puisses-tu seulement m'apaiser quelques instants ?
Pourrai-je à nouveau rire ? Je nage en plein effroi.
Pourrai-je à nouveau aimer ? Mon âme est néant.
Désormais, puisqu'elle a su me rendre poussière,
Je me sens bien seul, mais je ne veux voir personne.
Quelles erreurs ai-je commises pour choir du trône ?
Et faire d'une belle vie, une ancienne ère ?

Je me sens vide sans toi, que j'ai tant aimé,
Marchant seul dans ta ville où j'étais invité,
Foulant ainsi ces parcs où subsistait l'amour
Que tu m'avais promis d'éprouver pour toujours...
La tristesse m'envahit et l'orage gronde,
Et pourtant je ne cesse de marcher devant,
Mes pas accélérant au rythme d'une fronde,
Me portant en suivant le mouvement du vent.

Tu m'as montré une autre facette de la vie,
Tu m'avais rendu si heureux, en peu de temps,
Et tu m'as rendu si malheureux aujourd'hui,
Piégé dans la glace, la nuit s'est posée si froidement...
Et je me trouve là, face à la mer, bien droit,
Je regarde l'horizon, sous un voile noir.
Silencieusement, je sens que s'en va le froid !
Mon Monde n'es plu, qu'est cette lueur d'espoir ?

Le boucan des vagues a fini par se calmer.
La Terre ne pleure plu, le vent est tombé.
Le froid s'en est allé, la saison va changer.
Les ténèbres se sont arrêtée, une lueur d'espoir est née.
Alors que je m'attend à voir un nouveau sort,
Se lève en moi un coeur qui, lentement, se dore.
Des couleurs Aube s'étendirent tel un seul corps !
C'est alors, que du fond de l'océan, émergea l'Aurore.