"2. 91 Le soleil qui lève un grand feu, l’on verra" N-mus
"2. 91 Soleil levant un grand feu l'on verra Bruit et clarté vers Aquilon tendant: Dedans le rond mort et cris l'on orra Par glaive, feu, faim, mort et attendant."
("2. 91 Le soleil qui lève un grand feu, l’on verra Le bruit et la clarté vers Aquilon tendent: Dans le rond mort et les cris l’on aura Par leur glaive, feu, faim et mort ils attendent.")
(Nostradamus 1555)
Vers l’incendie dernier, les ventres De nos vaisseaux cosmiques veulent prendre Nos plantes avec nos animaux. Saturne invite sur son Titan,
Garde sa station et sait comprendre L’homme qui décrit, par les forts mots, Qu’on a sauvé tous les rameaux De notre vie chère qui l’attend.
Sa Terre tient ce bateau étant Dans une trémie qui est l’armoire Sous le charbon fluide qui, sans gloire Sous ce feu gros, n’a pas son ciel.
La lave détruit l’esprit rompu. Celle-ci supprime l’homme de mémoire. L’espoir comme le passé partiel S’oublie sous notre poids mutuel.
Quand nos cerveaux perdent le but nu, - Derrière le dos, le mal a pu Dicter le culte d’une noire personne. Et sa télépathie couronne
Son règne qui semble absolu Dans son vaisseau, des gens quittaient La Terre brûlée. Et par son trône, Toutes les pensées humaines sont lues
Que leur fusée vole dans ce flux! Et, à genoux, l’humanité Aveugle ne peut pas goûter Notre beauté d’indépendance
Que soit Dieu, notre Providence. L’homme imparfait endure le tort Du temps bref de la dictature. Mais le Titan cesse son échéance.
Ce grand voyage finit, la mort Arrive au dictateur, son corps Descend dans l’atmosphère du pur Saturne énorme en dehors De nos souffrances et de nos murs.