Voila déjà des lustres plusieurs millénaires Que les hommes s’interrogent et font des réflexions Sur le sens de la vie, fugitive, éphémère Ce dialogue sans réponse laisse planer la question
Pour percer le mystère insondable de la mort L’homme bâtit des tours et creuse la montagne Construit des pyramides mais toujours la mort gagne La question vit toujours et ronge comme un remord
Comme autant de paroles des œuvres monumentales Des géants de granits des colosses de pierres Des sphinx énigmatiques à corps d’animal Qu’envahissent le sable demeurent dans le désert
Sa raison le tourmente sans lui porter secours Assoiffé sans réponse par le jour aveuglé Il glisse dans les rêves et le vent paraclet Qui souffle les réponses lui révèle l’Amour