Sous le ciel immensément bleu le Sahara Immense désert de sable où dans des ergs arides Marchant à l’amble faisant rouler leur bosse Voguent les dromadaires appelés méharis
Là vivent des hommes en bleu sur des vagues de dune
Sur ce désert de sable règne un soleil de feu Devant qui tous s’inclinent et doivent baisser les yeux La nuit froide qui le suit l’accompagne comme son ombre Et son cortège d’étoiles dont on ignore le nombre
Comme surgit d’un mirage de l’air brûlant et trouble Ou d’un verre mal poli qui fait que l’on voit double Images déformées sources de poésies Des bouquets de palmiers signalent une oasis
Dès lors qu’on peut entendre des rigoles où l’eau chante C’est la vie qui renaît une vie exubérante