Toutes les feuilles ont chu les bois font la grimace Le vent dans la montagne pousse des cris d’effraie Devant tous ces pantins dont les griffes menacent Les hommes crient au loup et les enfants s’effraient
Les doigts de pieds gelés dans les sabots du froid Le peuple terrifié tremble sur ses genoux Son regard est sans vie rattrapé par l’effroi Et ses yeux larges ouverts sembles ceux d’un hibou
Comme un soleil d’hiver il se montre si bas Qu’il n’est pas impossible qu’il ne se relève pas Devant la nuit qui gagne qu’il se mette à ramper
Durant le rude hiver pour en ôter la boue Les feuilles de couleurs ont été mises à tremper Pour que le blanc ressorte de la lessive qui bout