O grand jamais je ne frisonne comme les arbres Jamais je ne soupire et jamais ne me cabre Les ans glissent sur moi mon manteau reste glabre Les hommes tremblent d’effroi moi je reste de marbre
Car les âmes s’éteignent comme les candélabres Après une courte vie traversée de palabres Les hommes se rassemblent autour de scènes macabres Pour prier tous ensemble mais la mort laisse de marbre