Courir sur l’océan est un défi immense Nulle balise nulle repère, nulle aire d’autoroute Nulle bretelle de sortie pas de bornes sur les routes Naviguer solitaire ce n’est pas les vacances
Sur la mer calme et plate sans cesse des creux se forment Finie la terre solide la chaussée se déforme Comme à l’aube des temps tout redevient liquide Et le marin livide part l’estomac vide
Qu’il navigue par beau temps et sur une mer d’huile Ou par forte tempête sur une mer abyssale Le marin solitaire doit affronter les tuiles
La mer obstinément le laisse sans repos Sans cesse pour la gloire il doit risquer sa peau Subir le mal de mer et garder le moral