Au Pérou les Incas un peuple adolescent Adoraient le soleil de la couleur de l’or A l’image d’un long fleuve qui rougit à l’aurore Où s’abreuvent les fauves qui se nourrissent de sang
Les princes de la terre sanguinaires et immondes Pour régner sans partage sur les biens de ce monde Gardaient l’humanité dans une nuit profonde A la faible lueur des étoiles sans nombre
Egarés et tremblant fuyant dans les décombres Les hommes et les femmes erraient comme des ombres Quand un dieu secourable ami du genre humain
Prit une pierre blonde qu’il chauffa dans ses mains Mis la pierre dans sa fronde et la fit tournoyer Depuis l’astre du jour éclaire tous les foyers