Je n’ai rien oublié de ces longs mois passés Ou plongé dans le noir enfant je mûrissais Je vivais dans un monde à part non pas de nacre Mais comme un cénobite qui à dieu se consacre Me préservant des maux des hommes de leur vie âcre Je cultivais l’esprit dans la langue qui le sacre Sans faire de jeux de mots vivant sans simulacre Je garde au fond de moi ses longues nuits au tombeau Elles étaient le prélude à l’étude du beau