Ainsi qu’une jolie femme se farde et se parfume Les feuilles aux pieds des arbres font des colliers de plume La forêt donne un bal et les torches s’allument Les hêtres et les chênes ont mis leurs beaux costumes
Déjà le bal commence et tous les arbres fument La forêt se balance comme la mer écume Le vent est au violon la pluie joue sur l’enclume Les arbres en tournant laissent échapper des plumes
De valses en tangos la forêt se consume La pluie va crescendo toute la forêt assume Les hêtres et les chênes usent leurs beaux costumes
Le vent joue sans arrêt pour ôter l’amertume En folles journées de fêtes l’automne se résume Quand les arbres sont nus toute la forêt s’enrhume