Comme le poète écrit des vers avec sa plume Le ferronnier frappe l’enclume et plie le fer Il le plie et l’enroule comme la mer écume L’étire et le torsade aussi souple qu’un ver
Ainsi qu’un être humain vient au monde en hurlant Et sort ensanglanté du ventre de la femme La barre de métal sort rougi par la flamme Éclairant la nuit noire comme un soleil brûlant
Des grilles de fer forgé des sculptures de métal Ornent les places publiques embellissent les parcs Des réseaux métalliques se fondent au végétal
Et les rinceaux de fer sur des façades s’arquent Tenaillé martelé au sortir de ses mains L’œuvre échappe à l’artiste et poursuit son chemin