Souvent le vent inspire il nous souffle à l’oreille Que derrière les nuages se cache le soleil A la surface des eaux où le vent règne en maître Il entraîne les vagues à courir le cent mètres
Il saute les barrières évite les écueils Il fait voler les plumes et fait tourner les feuilles Parfois comme les loups le vent hurle à la lune Dès qu’on hisse les voiles il est vite à la hune
Il courbe les roseaux comme il façonne les dunes C’est lui qui entretient la barbe de Neptune Quand il passe ses doigts à travers le feuillage
Ainsi que passe un peigne dans une chevelure Il donne des frissons à toute la nature S'il s'amuse à faire peur c’est par enfantillage
