Le ciel chagrin fait taire les oiseaux bucoliques Tous les troupeaux pâtissent du ciel mélancolique Le ciel noir de pluie sans cesse nous arrose Et l’ennui à sa traîne nous menace d’overdose
Des nues l’eau tombe à seaux la terre est une éponge Les prés tout imbibés n’arrivent plus à boire Les jeunes plants pourrissent que l’humidité ronge La clientèle absente ne laisse pas de pourboire
Les vers sortent de terre les limaces se baladent Les gris gastéropodes se régalent de salades L’eau sort à gros débit des tuyaux de gouttières
Sur les chemins de terre les roues creusent des ornières Les fleurs sur leur tige peinent à tenir debout Les rivières engorgées charrient des tonnes de boue