Je chante en solitaire la chanson de la terre La voix de l’océan qui roule des eaux amères Celle des équipages qui voguent sur les mers
La course du soleil et celle des nuages Celle du vent du large et celle du feuillage Qui change de couleurs au passage des saisons Celle des hommes en colère qui poussent des cris de rage Ceux dont les âmes noires ressemblent au ciel d’orage Et celle des hommes sages qu’éclaire la raison La voix chantante des femmes qui toujours sonne claire De la femme hystérique dont les cris troublent l’air Celle de la femme joyeuse qui monte vers l’éther Celle de la femme aimante empreinte de mystère
La guerre et ses ravages qui causent tant de maux Laisse tant de plaies ouvertes que n’apaisent pas les mots Je chante la lumière celle qui frappe aux carreaux La lumière du ciel qui arrose les fleurs Celle qui fait naître l’arc-en-ciel et les couleurs Qui met les hommes à leurs fenêtres qui donne l’heure Comme celle de l’esprit qui pénètre les cœurs