De la souple brindille dont l’oiseau fait son nid Au bureau marqueté que le temps a terni De la bûche qui chante aux planches de théâtre De l’arbre que l’on scie et qui finit dans l’âtre
Des planches que l’on cloue au plancher où l’on danse Du mât où pendent les voiles au bras de la potence De l’arbre qui s’incline sous la force des vents À la bille qui flotte et descend le courant
De la flûte de Pan aux instruments à cordes Au pont du bâtiment où s’enroulent les cordes De l’olivier tordu où sèchent les olives
Aux vieilles poutres en chênes qui soutiennent les solives De la pipe qui fume à la feuille qui boit Tous font partie de la grande famille des bois