Quand l’amour réunit deux êtres singuliers Chacun d’eux garde au cœur ce temps particulier Jamais le temps n’efface le visage familier Les amours de jeunesse ne peuvent s’oublier
Tout homme au cœur brisé sur lui même se complait Et s’efforce d’oublier tout ce qui lui déplait L’art propose un remède pour refermer les plaies De faire une œuvre belle de quelque chose de laid
Sa douleur lancinante aimant l’asticoter Une croute se forme qu’il vient sans cesse gratter Sous le regard des hommes son art est exposé
Dessous les quolibets les lazzis les risées La blessure se rouvre lente à cautériser, Et quelques uns y voient une perle irisée