Dans le court laps de temps qui prélude au concert Tombe un profond silence une minute nécessaire Pour éteindre les bruits qui polluent l’atmosphère Pour récréer ce vide qui remplit l’univers
Pour que l’âme libérée s’éloigne de la terre Qu’emportée par les sons elle tourne dans les airs Comme en apesanteur qu’elle devienne légère Sur les ailes de la danse qu’elle regagne les sphères
Sur des notes en mesure qui tombent du piano Comme les touches de lumière qui tombent des étoiles