J’ai vu l’enfant Septembre le cœur emplit de rêves Qui s’en allait courir sur le sable des grèves Puis sortir d’un immeuble en habits d’écolier Portant dans un cartable des livres et des cahiers Les yeux tout embués comme le jour se lève
Dans sa chambre en désordre traînent encore sur la table Les jolis coquillages ramassés sur le sable Les vagues monstrueuses qui se couvrent d’écume Et les mouettes rieuses dans leur habit de plumes