Les voiliers sont des plumes que le vent fait danser Et si quand le vent souffle les bateaux quittent le port La musique nous invite à faire bouger nos corps A suivre de la danse le rythme cadencé
Nos deux corps accordés comme des instruments Nous enchainons les pas un pas sur chaque temps La musique nous enivre les corps se décontractent Enlacés l’un à l’autre nos corps sont au contact
Ne formant plus qu’un corps pareil à ces frégates Qui penchent sur la mer quand elles sont en régate Nos corps suivant le rythme apprennent à virer
Et nos cœurs étourdis sont prêts de chavirer Ainsi qu’un bateau ivre remué par la houle La régate nous emporte au milieu de la foule