Le vêtement n’est pas qu’un habillement commode Comme la mode se démode il faut qu’il s’accommode De révéler le corps sans le rendre difforme Et d’en montrer les charmes en y mettant les formes
Pas de voile disgracieux qui cache l’épiderme Tels que ces sacs de grains que l’on voit dans les fermes Ou ces sacs à patates dont dépassent les germes Qui renferment les formes par un cordon qu’on ferme
Les vêtements trop larges flottants comme des drapeaux Les jeans trop serrés qui vous collent à la peau Et ceux là qui pendouillent comme des oripeaux
Ceux là qu’on porte en bande comme on suit un troupeau Tous ces accoutrements sont des déguisements Qui ne vous laisse pas libre de tous vos mouvements