Les deux lutteurs s’écartent s’observent en détails L’un d’eux sera vainqueur sur le champ de bataille Dans cet ultime assaut tous les muscles travaillent C’est une lutte pour savoir qui tient le gouvernail
Le plus grand est de fer ses bras sont comme des rails Il attire l’adversaire comme de la limaille Le plus petit des deux semble un jouet par la taille Il agite ses bras comme un épouvantail
Il roule des mécaniques devant cette muraille Frénétique il se rue espérant qu’il déraille L’autre sans coup férir le saisit par la taille
Il le soulève de terre comme un fétu de paille IL l’étouffe dans les airs les deux bras en tenaille Puis lui fait toucher terre tel un sac de semailles