Toi qui parfume l’atmosphère Comme le poète dans ses chants Tira Eurydice des enfers Avec ses mots simples et touchants Orphée dont la voix douce et chère Capable de remuer les pierres Fit s’assagir aux animaux Toi tu le fais sans dire un mot
Toi qui fleuris tôt en hiver Qui t’a changé en fleur ? une fée ? Ou as-tu hérité d’Orphée L’esprit qui souffle dans ses vers Puisqu’aussi bien à cet effet Même si tu gardes un front sévère Couleur parfum tout est parfait Lorsque tu fleuris dans un verre
Tu t’habilles dans les tons pastel Des ailes comme les séraphins Tu puises en toi les mots du cœur Ces mots dont tous les hommes ont faim Tu nous ravis par tes couleurs Tu nous enivres par ton parfum Tu es belle entre toutes les fleurs Et tu ne connais pas la fin
Princes honorez la belle Jacinthe Dont la vie fut simple et profane Que tous regardent comme une sainte La vraie beauté jamais ne fane