Les vaches qui mugissent aux grands yeux larmoyants Vont brouter l’herbe verte dans des prés verdoyants
Qu’ils marchent à pas lents ou qu’ils courent au galop Comme ils noble allure les grands et beaux chevaux
Les petits porcelets la queue en tire-bouchon Se battent pour manger ils mangent comme des cochons S’attablent comme des porcs grossissent comme des tirelires Quand ils sont rose et gras on casse la tirelire
Les poules qui picorent sans cesse se poussent du bec Et picorent le grain blond comme des gâteaux secs
Les canards qui cancanent les canes qui se dandinent Marchent avec des palmes et nagent comme des ondines
Et les jaunes poussins tout juste sortis de l’œuf En brisant leur coquille avec un cœur tout neuf
Et les blanches brebis et leurs agneaux de laits Qui réclament en bêlant pour avoir du bon lait Avec leurs sabots noirs de laine emmitouflés Ils jouent à saute mouton les petits agnelets
Quand même les mouches agressent ses grandes oreilles l’âne Exprime sa gratitude et son cœur par ses cris