L'orchestre des grands vents qui jamais ne la quitte Joue constamment les airs qui règlent sa conduite En reine souveraine elle se montre sereine Mais se change en furie quand les vents se déchaînent Pour être dans le vent elle soigne sa dégaine Et se change souvent comme font les parisiennes Elle a des yeux qui papillonnent bleus gris ou verts Des bagues à tous les doigts qui renvoient la lumière Certaine de sa démarche elle tient des propos vagues Qu'importe l'apparence tous n'ont d'yeux que pour elle