Le départ est donné tous partent au même train Tels des wagons derrière une locomotive Les hommes à se toucher se suivent avec entrain Ils enchainent les tours la victoire les motive
Au fil des tours le cœur commence à s’affoler Ils ne courent déjà plus de la même foulée Des visages se crispent les jambes se font lourdes La tête dit avance mais la douleur est sourde
Les minutes s’écoulent et toujours le train roule Les tous derniers décrochent quand les premiers déroulent Et soudain c’est la cloche la rumeur de la foule Les trois premiers s’arrachent et luttent au coude à coude
Tous les masques grimacent tant l’air est étouffant Un même feu les ranime une même passion les soude Le vainqueur coupe la ligne lève un bras triomphant Son regard s’illumine heureux comme un enfant