Une pluie fine comme les cordes d’un violon Ne cesse de tomber sanglote dans le noir Sous les assauts du vent partout les arbres saignent Il ne cesse de pleuvoir et tous les feux s’éteignent
Les arbres se dénudent les hommes perdent d’espoir Sur la terre inondée véritable abreuvoir Comme dans le cœur de l’homme empli de désespoir Des étoiles scintillent comme dans la nuit noire