Tu m’as fait d’ombre, et j’ai bâti ma flamme, Sur ton autel j’ai déposé mon âme. J’ai vu ton ciel s’emplir d’yeux de tyrans, Et ton silence accoucher des mourants.
Tu m’as voulu docile et prosterné, J’ai mordu l’aube et j’ai brisé l’année. Tes livre pèsent, ils puent la peur des hommes, Moi, je me tiens debout, là où je sombre.
L’estoille luit sans vouloir ton grand feu, Elle s’esclaire au refus du bon Dieu. Sathan m’apprint à croire en ma raeson, Et par mon sang, j’ay trouvé ma raeson.