Les orangers du vert Généralife vont bientôt ouvrir leurs ch Sur leurs blanches et frêles lèvres perle une molle pluie de Le long des rouges toitures les tendres colombes en doux had Psalmodient le Zajel d’un Chadi chantant: « Amane..Yalil..Ya
Les champs de blé mêlent leur haleine aux ondes de ta chevel Sur tes noirs cils mille flèches en Ghazel racontent la bles D’un cœur en émoi modulant pour toi sa mélodie au parfum d’o Et sur les blancs minarets les cigognes le guettent en étran
Dans les soyeux plis volants de ton fin et fol Wichah Les vers d’amour piaillent : « Allah aleyki ! Allah ! » O belle fleur d’oranger parfumant les vergers d’Andalousie J’aimerai mourir dans tes bras tel Périclès sur le coeur d’A
Sur les rives de Oued Attalh les pâtres aux adieux du jour Flûtent la romance d’un noble Prince mort de tes amours Voici son épée, son Luth frissonnant sous tes charmes Sa jarre remplie de ses prières, remplie de ses larmes