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Bacon Jean-Pierre
Au XXIe siècle y a-t-il toujours des trésors? Un regard, enfin, vers l'avenir , peut-être sans poète, voire sans homme...
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Bacon Jean-Pierre
Au XXIe siècle y a-t-il toujours des trésors? Un regard, enfin, vers l'avenir , peut-être sans poète, voire sans homme...
LA VUE DE L’ÉDEN*
I L’air avait la douceur du miel.
Tout au-dessus de l’horizon,
Le soleil, de ses chauds rayons,
Brillait d’une clarté irréelle.
Dans la prairie, une rivière
Serpentait, ses rives parées
De milliers de fleurs colorées,
Dont les parfums remplissaient l’air.
Parsemés, les arbres ployaient,
Sous leurs fruits bleus, rouges et or.
Sur ce mirifique décor,
Une brise calme soufflait.
II Loin, franchissant la rivière,
Un pont joyeux se dessinait.
Là, un petit sentier menait
À des jardins aux teintes claires...
Leurs parterres, magnifiques,
Étaient bordés d’immenses haies.
Les fontaines y paraissaient,
Sous des aspects mirifiques.
Des statues, par milliers, ornaient
La scène. De vieux arbres, verts
De mousse et de longues fougères,
Croissaient, près des lacs du palais.
III Ce dernier semblait érigé
Au centre des vastes jardins.
Ses tours détachaient, sur l’étain
du ciel, leur sommet crénelé.
Sers murs en ruine étaient couverts
D’une dense végétation
Où l’orange et le vermillon
Tachaient le grès d’éparses pierres.
Tout paraissait magnifique
Sous d’étranges et blancs reflets :
Un silence profond planait...
Sur la contrée édénique!
__________
*écrit à la suite de la lecture de la nouvelle du même nom
de Homard FAST, IN Au seuil du futur, éd. Marabout, no 263